Nienna - 05/08/2023

Merci pour toutes tes références. Personnellement, sans tes connaissances historiques, j'ai apprécié de voir à quel point les femmes se retroussent les manches et trouvent des solutions pour se débrouiller sans ses messieurs, les hommes dans le quartier rouge (si je me souviens bien) juste pour la reproduction. Mais il m'a laissé un goût d'inachevé , malgré ses nombreuses qualités

Nienna - 05/08/2023

Merci pour toutes tes références. Personnellement, sans tes connaissances historiques, j'ai apprécié de voir à quel point les femmes se retroussent les manches et trouvent des solutions pour se débrouiller sans ses messieurs, les hommes dans le quartier rouge (si je me souviens bien) juste pour la reproduction. Mais il m'a laissé un goût d'inachevé , malgré ses nombreuses qualités, j'ai été très déçue de voir que c'était déjà terminé.

Bananita - 05/08/2023

@Nienna Je crois que pour en avoir assez il va falloir passer au manga : 19 tomes !

Bananita - 05/08/2023

Incroyable que Netflix produise et diffuse cette adaptation du manga Ōoku de Yoshinaga Fumi, la reine du yaoi, la grande prêtresse des fujoshis : elle a commencé par du doujinshi de Slam dunk et de Lady Oscar avant de se lancer dans ses propres œuvres, Antique bakery, Ōoku et What did you eat yesterday ? entre autres… Pour celles (et ceux 🤭) qui ne connaissent pas, on est sur une structure très particulière de harem inversé : sous une apparence faussement historique, Yoshinaga prend la période japonaise la plus ouvertement machiste (ère Edo, suprématie du shogunat, l’amour n’y existe qu’entre hommes, l’homosexualité est de règle dans les monastères et les clans de samouraïs, les femmes ne sont que des esclaves destinées à la reproduction et aux tâches ménagères, le bétail est souvent mieux traîté… ça c’est l’Histoire), ensuite Yoshinaga fait mourir les 3/4 des hommes (l’uchronie commence) et met les femmes au pouvoir, ce qui nous permet d’observer avec délices ces messieurs ravalés au rang de soubrettes et d’objets sexuels et subissent les pires sévices infligés par des DSK femelles en puissance (viols, tortures physiques et psychologiques… anime # production pour enfants, einh Ségo !). Une gourmandise pour « filles pourries », un truc surréaliste pour les autres ? Le manga commencé en 2005 n’est pas terminé et a déjà été adapté en film en 2010, en drama en 2012. Un autre film est prévu en 2023. En tout cas pour l’anime, je ne pensais pas le dire un jour : merci Netflix ! 🙏🤩😋

Bananita - 05/08/2023

@Nienna 🤬, en voulant modifier mon commentaire j’ai tout effacé 🫠. Bref, si on n’en a pas assez, va falloir passer au manga : 19 tomes de bonheur en perspective.

Nienna - 05/08/2023

@bananita, il était tellement instructif et détaillé, tu m'as donné envie de passer au manga. Le seul problème, j'ai déjà essayé avec Attack on Titan, mon cerveau de dyslexique buggue totalement face à la lecture des mangas (mais avec celui-ci, le déclic va peut-être se faire 🤞. Au fur et à mesure des épisodes, quand les femmes commencent à gérer parfaitement, ça m'a fait pensé à la société matriacarle des Moso en Chine

Bananita - 05/08/2023

@Nienna J’ai du mal à lire le manga après l’anime si l’anime a été fidèle au manga. La lecture du manga n’amène pas forcément grand’chose. Ça devient plus intéressant si les scénaristes ont dû faire des coupes franches dans le manga pour faire plus court. Là, la lecture donne un nouvel angle et je me fais moins suer. T’as aussi des anime qui améliorent le manga d’origine 😉. Ou qui pervertissent l’original 🙁. Pour les Moso, trop vrai. Avec en plus une société bcp moins manipulatrice que dans Ōoku. Je vais essayer de réécrire le commentaire, j’étais pas mécontente de mes effets de manche, surtout sur Netflix 😉

Nienna - 05/08/2023

@bananita, j'avais fait un copié collé pour faire des recherches, je ne sais pas si c'est possible de te l'envoyer en Mp

Bananita - 05/08/2023

Incroyable que Netflix ait produit et réalisé cette adaptation de manga de Yoshinaga Fumi, la reine du yaoi, la grande prêtresse des fujoshis !!! Yoshinaga a commencé dans le doujinshi (Slam dunk et Rose of Versailles…) avant de créer ses propres mangas devenus cultes, récompensés et adaptés à de nombreuses reprises : Antique bakery (le film coréen avec Ju Ji Hoon, Kim Jae Wook et Yoo Ah In est irrésistible), Ōoku ou What did you eat yesterday ? Pour les novices du yaoi, vous allez entrer dans un sous-genre : le monde merveilleux du harem inversé. Yoshinaga a la classe de la précision historique : au-delà du réalisme des décors et des costumes, elle place son histoire sur les premières générations de l’ère Edo (1603-1867), post-médiévale donc raffinée, mais certainement une des périodes historiques les plus machistes de toute l’humanité. L’amour courtois est une création occidentale, l’amour entre homme et femme n’existe pas au Japon. La femme ne sert qu’à la reproduction de lignées et aux tâches domestiques, à peine mieux que des esclaves. Les relations entre hommes sont magnifiées, l’homosexualité est la règle dans les clans de samouraïs et les monastères, initiation sacralisée de maître à élève. Ère de l’isolationnisme où on négocie sévère avec les Portugais, les Hollandais ou les Chinois pour des accès portuaires, où on balance les Chrétiens à la mer, où les shoguns, chefs militaires, règnent sans opposition et où l’empereur n’a qu’une fonction symbolique (Cf. les films Silence de Scorsese, la trilogie du samouraï de Yamada Yōji, Gohatto de Nagisa Oshima ou l’anime Fuyu no semi). C’est dans ce contexte que Yoshinaga twiste l’Histoire et entre dans l’uchronie : elle fait mourir les 3/4 des hommes. A partir de là, toute la fantaisie de l’autrice se débride, dans cet univers pourtant hyper codifié. Quatre femmes pour un homme : ces messieurs vont devenir l’objet du désir et de supplices en tous genres (prostitution, viols, tortures physique et psychologique). Rien de bien pire que ce que les femmes ont vécu pendant des siècles. Un délice pour « filles pourries », un truc invraisemblable pour les autres ? En tout cas pas une œuvre pour enfants, einh, Ségo ! Le manga a démarré en 2005 et n’est pas fini, il y a eu un film en 2010, un drama en 2012 et un autre film doit sortir en 2023. Je ne croyais pas que je dirais ça un jour, mais merci Netflix pour cet anime ! 🙏🤩😋